Édito

Échos du Séminaire de l’Atelier

La première séance du séminaire s’est tenue par webinaire le mois dernier. Ce signifiant nouveau désigne un moyen de communication employé par les associations et groupes de travail orientés par la psychanalyse en cette période particulière de pandémie. Ceci nous permet de poursuivre le travail engagé vers la 6e Journée de l’Institut de l’Enfant et de maintenir l’affectio societatis auquel nous tenons tant.

Personne ne détient un savoir déjà élaboré sur la sexuation des enfants, l’élaboration collective concerne tous ceux que la pratique avec les enfants intéresse. Le Séminaire de l’Atelier incarne ainsi le manque dans l’Autre, S(Ⱥ). Il décomplète le discours du maître avec les normes que celui-ci impose. Il fonctionne sur le mode assumé de l’élaboration provoquée, ce qui le rapproche de la fonction du plus-un du cartel dont Jacques-Alain Miller a signalé la proximité avec le discours de l’hystérique. Venir avec des points d’interrogation en se refusant à faire le maître, à incarner l’un-qui-sait, le tout savoir : ce Séminaire n’est pas un cours, c’est une recherche.

Vous étiez près de 500 inscrits, ce qui préjuge du vif intérêt que cette initiative suscite. Nous avons été avertis au dernier moment d’une difficulté à se connecter d’un certain nombre d’entre vous, ce problème a été depuis corrigé, nous tenons à nous en excuser.

Les travaux du Séminaire donneront lieu à une publication ultérieure.

La seconde séance du Séminaire sera annoncée prochainement via le Zapresse. Nous serons heureux de vous y retrouver.

Bien à vous,

Laura et Hervé