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Actualités, CEREDA

Jouer, c’est du sérieux !
Jeux d’enfants, entre rêve et fantasme
Vers la JIE8

Groupe Maryse – Rennes

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Atelier cli­nique en soirée

avec Frédérique BOUVET, psy­cha­na­lyste et membre de l’ECF

 

ARGUMENT

Si l’enfant n’a pas encore à sa dis­po­si­tion le fan­tasme pour faire écran au réel et limi­ter la jouis­sance, Lacan met en avant que « les actes spon­ta­nés d’un enfant sont quelque chose de beau­coup plus direct et plus vif que les concep­tions men­tales d’un être adulte[1]Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La Relation d’objet, texte éta­bli par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 274.». Très tôt, l’enfant joue avec le sein, le bibe­ron, les che­veux, etc. Il fait tom­ber son dou­dou du haut de sa chaise et attend avec jubi­la­tion qu’on le lui rende pour à nou­veau le lan­cer plus loin. Que peuvent dès lors nous apprendre les jeux des enfants ?

En obser­vant son petit-fils Ernest, Freud prend au sérieux, le jeu du Fort-Da inven­té par l’enfant, matrice d’un fan­tasme pour répondre aux absences de sa mère. Il repère aus­si que « chaque enfant qui joue se com­porte comme un poète dans la mesure où il se crée un monde propre[2]Freud S., « Le créa­teur lit­té­raire et la fan­tai­sie », L’Inquiétante étran­ge­té et autres essais, Paris, Gallimard, 1985, p. 34.». Jacques-Alain Miller sou­ligne que « là où l’enfant joue, l’adulte fan­tasme[3]Miller J.-A., « L’orientation laca­nienne. Du symp­tôme au fan­tasme et retour », ensei­gne­ment pro­non­cé dans le cadre du dépar­te­ment de psy­cha­na­lyse de Paris 8, leçon du 24 novembre 1982, … Continue rea­ding». Un par­lêtre cesse-t-il de jouer lorsqu’il devient adulte ?

À tra­vers des cas issus de la lit­té­ra­ture psy­cha­na­ly­tique et de la cli­nique contem­po­raine, nous ver­rons à la fois com­ment l’enfant rentre dans le sym­bo­lique, « naît au lan­gage », et com­ment le désir peut s’humaniser.

 

Frédérique Bouvet

 

Inscription par mail : groupe.maryse@gmail.com

Notes

Notes
1 Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La Relation d’objet, texte éta­bli par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 274.
2 Freud S., « Le créa­teur lit­té­raire et la fan­tai­sie », L’Inquiétante étran­ge­té et autres essais, Paris, Gallimard, 1985, p. 34.
3 Miller J.-A., « L’orientation laca­nienne. Du symp­tôme au fan­tasme et retour », ensei­gne­ment pro­non­cé dans le cadre du dépar­te­ment de psy­cha­na­lyse de Paris 8, leçon du 24 novembre 1982, inédit.

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