8e Journée d'Étude

Rêves et fantasmes chez l’enfant

samedi 22 mars 2025

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Édito

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« Aujourd’hui s’il y a crise, c’est une crise du réel. Est-ce une crise ? À ce mot on peut pré­fé­rer le mot de Freud, malaise, on pour­rait dire il y a du malaise quant au réel, mais le mot de malaise est peut-être en passe d’être dépas­sé. En effet, l’immersion du sujet contem­po­rain dans les sem­blants fait désor­mais pour tous du réel une question ».

Miller J.-A., « L’Autre qui n’existe pas et ses comi­tés d’éthique », 1996–1997, cours du 20 novembre 1996 (Cf. biblio­gra­phie de la JIE7)

 

De tout temps puisqu’en logique, la famille est symp­tôme du dis­cours contemporain.

Lacan fait état de l’époque en 1938, avec les « Complexes fami­liaux », et en 1969, avec la « Note sur l’enfant ». C’est à par­tir de ces deux textes que Maryse Roy nous oriente dans la lec­ture de la contrac­tion de l’institution fami­liale contem­po­raine en un groupe réduit, dont la struc­ture s’en trouve d’autant plus com­plexe – ce qu’Éric Laurent a inter­pré­té du côté d’un phé­no­mène holo­phras­tique de « la famille à un tout seul[1]». Quelles consé­quences s’en déduisent au titre de l’institution familiale ?

Qu’en est-il aujourd’hui de la transmission ?

Quelles res­sources symp­to­ma­tiques ont les enfants pour faire face au ter­rible qui se pré­sente à eux au sein de la famille ?

Mais encore : quels sont désor­mais les usages du signi­fiant famille dans les réponses à la ques­tion du réel ?

Et quels ensei­gne­ments en tirons-nous du point de vue du dis­cours analytique ?

Tels sont quelques-uns des enjeux aux­quels ouvrent ce texte.

 

[1] Laurent É., « Institution du fan­tasme, fan­tasmes de l’institution », Les feuillets du Courtil, n°4, p.9

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