8e Journée d'Étude

Rêves et fantasmes chez l’enfant

samedi 22 mars 2025

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Édito

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« La notion de paren­ta­li­té s’étend à mesure que les fonc­tions tra­di­tion­nelles de soin et d’autorité s’estompent. La pro­mo­tion d’un nou­veau terme parent et du néo­lo­gisme paren­ta­li­té va de pair avec l’effacement des dif­fé­rences père/mère, en phase avec le déclin de la fonc­tion hié­rar­chique du père. En ce sens être parent ou se faire parent, est en phase avec l’époque des UNs-tout-seuls »[1].
« Le CPCT est un lieu pri­vi­lé­gié pour étu­dier ces chan­ge­ments, en suivre l’évolution et per­mettre que s’inventent des solu­tions ». Valérie Pera-Guillot témoigne dans ce Zappeur de l’expérience de cet obser­va­toire d’un temps où le père ne fait plus appui du côté de « l’interdit, la cas­tra­tion, la dette et la pro­messe ». S’ouvre alors la « plu­ra­li­té de ver­sion de pères qui adaptent leur action à la par­ti­cu­la­ri­té de la jouis­sance du sujet »[2]. Place au « mul­tiple, [à] l’inventif, [à] l’ouverture du champ symp­to­ma­tique »[3] !

 

[1] « Christiane Alberti : retour sur la jour­née Autisme & Parentalité et la Stratégie natio­nale gou­ver­ne­men­tale pour l’autisme », 2018, dis­po­nible sur internet.
[2] « Pères toxiques », 2014, dis­po­nible sur internet.
[3] Miller J.-A. et Laurent É., L’orientation laca­nienne, « L’Autre qui n’existe pas et ses comi­tés d’éthique », ensei­gne­ment pro­non­cé dans le cadre du dépar­te­ment de psy­cha­na­lyse de Paris VIII, leçon du 21 mai 1997,
inédit.

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