LOM[1] est ainsi fait : du langage marque un corps, et la vie advient au corps vivant de l’animal humain. Cette vie-là tient au langage, et à la manière dont un corps est entré « comme barbare dans la langue familiale[2]». C’est cette « percussion » qui a produit une « irruption », celle d’une jouissance qui court, qui court… toujours. Métonymie, dont les effets « s’infiltrent dans lalangue des filles et des garçons » autant que dans les témoignages des parents que nous recevons. Les mille et une déclinaisons de l’amour réussiront-elles à l’enserrer ?
Mirta Berkoff et Adriana Laión déclinent pour nous cette « rencontre non programmée ».
[1] Cf. Jacques Lacan, « Joyce le symptôme », Le Séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, (1975–1976), édition établie par Jacques-Alain Miller, Paris, Seuil, 2005, p. 168
[2] Bassols M., « La langue familiale », conférence inaugurale au VIII ENAPOL, XXe Rencontre internationale du Champ freudien, septembre 2017, disponible sur radio Lacan.