8e Journée d'Étude

Rêves et fantasmes chez l’enfant

samedi 22 mars 2025

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Edito-Uniques en famille

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Émilie et Adèle n’ont rien en com­mun. La pre­mière va voir un psy pour ten­ter de dépas­ser ses embrouilles symp­to­ma­tiques atta­chées à la réfé­rence pater­nelle. La seconde, au-delà du père, affirme son cynisme. Rien en com­mun ? Si ce n’est la « jouis­sance hors signi­fiants, fixe, qui revient tou­jours à la même place[3] » et nous garan­tit à tous le cafouillage de la réa­li­té humaine[4]. Rien en com­mun encore ? Si ce n’est la réponse à ce point irré­duc­tible dans un nouage fami­lial sin­gu­lier ! Rien en com­mun enfin ? Si ce n’est que le dis­cours ana­ly­tique per­met à des Émilie comme à des Adèle de faire place à cette jouissance-là, cha­cune avec son style, unique !

[1] Rajzman & Rouquette, Émilie voit quelqu’un. Après la psy, le beau temps ?, Fluide gla­cial, 2015, p. 70.
[2] Mr Tan & Diane Le Freyer, Mortelle Adèle. Parents à vendre, Bayard jeu­nesse, 2021, p. 7.
[3] Cf. ci-dessous, Magne I., Commentaire de la cita­tion de Lacan.
[4] Lacan J., Le Séminaire, livre III, Les psy­choses, Paris, Seuil, 1981, p. 98.

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