8e Journée d'Étude

Rêves et fantasmes chez l’enfant

samedi 22 mars 2025

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En famille : du bruit et des éclats*

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Le film récent de Nanni Moretti, Tre pia­ni, explore la ques­tion de la famille, de la pater­ni­té, de la mater­ni­té, de l’enfant. Une scène retient l’attention pour ce qu’elle révèle de véri­té. Un ado­les­cent a com­mis l’irréparable : un acci­dent de voi­ture sous l’empire de l’alcool a entraî­né la mort d’une femme. On com­prend que cet enfant a tou­jours posé pro­blème. À un moment du film, aux prises avec ses parents, tous les deux magis­trats, il les inter­pelle dure­ment en leur deman­dant ce qu’ils ont fait de sa façon de vivre à lui. Il est vrai que dans une famille, quand l’enfant y paraît, il a déjà très tôt sa façon de vivre, his way, on pour­rait dire son mode de jouir. La chose est mécon­nue et pour­tant la famille n’est pas qu’affaire de lois et de règles[1].

 

Famille et transmission

Le texte d’orientation de Daniel Roy, « Parents exas­pé­rés – enfants ter­ribles », n’aborde pas la ques­tion de la famille par sa face sym­bo­lique, comme cela est sou­vent pris, mais par une inter­ro­ga­tion posée par Lacan en 1976 : « Est-il oui ou non fon­dé ce rap­port de l’enfant aux parents ?[2] ». Cette ques­tion ouvre des pers­pec­tives concer­nant le carac­tère réel des rap­ports parents-enfants. En un autre temps, elle aurait été consi­dé­rée comme incon­grue, parce que la struc­ture sym­bo­lique de la famille était une don­née pre­mière, elle exis­tait préa­la­ble­ment comme réponse « natu­relle » au pro­blème de la transmission.

Cette inter­ro­ga­tion de Lacan à la fin de son ensei­gne­ment per­met d’appréhender en quoi le sym­bo­lique a long­temps été consi­dé­ré comme le « natu­rel » de la reli­gion, ce que la fin du XIXe siècle est venu décons­truire et dénu­der. Cette col­lu­sion de natu­rel et de sym­bo­lique s’est aper­çue lors des mou­ve­ments à pro­pos de la loi sur le mariage pour tous : cer­tains reli­gieux et cer­tains laca­niens se don­nant la main pour dire non à ce mariage pour tous, au nom de la nature des choses pour les uns et du sym­bo­lique pour les autres. Pourtant Freud, puis Lacan – dès « Les com­plexes fami­liaux…[3]» – constatent un dérè­gle­ment du sym­bo­lique : la famille est loin d’être natu­relle, car elle ne tient que par l’efficace du sym­bo­lique, dont la figure prin­ci­pale, celle du père, décline, s’évapore[4] – ce dont Lacan n’est pas nos­tal­gique. Notons qu’aujourd’hui, les signi­fiants père et mère sont rem­pla­cés par celui de parent.

Aussi, poser cette ques­tion du lien de l’enfant aux parents revient à se deman­der ce qui fonde réel­le­ment, et non uni­que­ment sym­bo­li­que­ment, un lien de paren­té. Lacan, dans ses pre­miers Séminaires, révèle l’algorithme qui anime la famille et le for­ma­lise ain­si : Le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre.

On peut donc dire que le déclin du patriar­cat est allé de pair avec la mise en avant du désir, désir qui dépend de celui de l’Autre, désir que l’Autre trans­met en toute incons­cience, à son insu dans une bévue – nous y revien­drons. Finalement, c’est la trans­mis­sion qui est un réel, un « rési­du » pour le dire avec les mots de Lacan dans « Les com­plexes fami­liaux[5] » et dans sa « Note sur l’enfant[6] ». La famille, elle, varie. En effet, en 1969, au moment où sont ten­tées des vies com­mu­nau­taires uto­piques – c’est-à-dire des alter­na­tives à la famille dont on veut la dis­pa­ri­tion –, Lacan écrit : « La fonc­tion de rési­du que sou­tient (et du même coup main­tient) la famille conju­gale dans l’évolution des socié­tés, met en valeur l’irréductible d’une trans­mis­sion […] qui est d’une consti­tu­tion sub­jec­tive, impli­quant la rela­tion à un désir qui ne soit pas ano­nyme[7] ».

Le réel n’attend pas

« Le réel n’attend pas, et nom­mé­ment pas le sujet, puisqu’il n’attend rien de la parole. Mais il est là, iden­tique à son exis­tence, bruit où l’on peut tout entendre, et prêt à sub­mer­ger de ses éclats ce que le “prin­cipe de réa­li­té” y construit sous le nom de monde exté­rieur[8] ».

Cette phrase rend compte de ce qui se passe dans une pra­tique de la psy­cha­na­lyse auprès d’enfants et en ins­ti­tu­tion. Le sujet dont parle Lacan, sujet de l’inconscient, n’est pas pre­mier. Ce qui existe, qui est pre­mier, c’est un réel, un symp­tôme qui se pré­sente sous sa face réelle qui fait signe et non signi­fiant, dans une cer­taine urgence dont témoignent les moments de crise faits de bruit et d’éclats, pro­duc­tions hau­te­ment humaines. Donc à la fois ça urge, on n’attend pas pour rece­voir, et en même temps le sujet de l’inconscient n’est pas consti­tué : il faut le faire adve­nir. Comment ? Par l’interprétation, pas par le trans­fert. Lorsque l’analyste ren­contre un enfant pour la pre­mière fois, par­fois avec ses parents ou son parent, les bruits et les éclats qui nous sont rap­por­tés témoignent d’un réel de la jouis­sance de cha­cun. En effet, ils ne viennent pas por­teurs d’une plainte en bonne et due forme, rédi­gée, arti­cu­lée, argu­men­tée. Les choses ne sont même pas struc­tu­rées selon les termes d’un conflit. C’est avec la ren­contre avec un ana­lyste qu’une arti­cu­la­tion de ce que cha­cun ren­contre commence.

L’enfant aujourd’hui

L’enfant d’aujourd’hui est un enfant seul, confron­té à une soli­tude, subis­sant en cela l’individualisme de notre époque. Le témoi­gnage de cette soli­tude se tra­duit par la plainte sou­vent émise de l’ennui, porte de l’angoisse. Les femmes sont seules aus­si, sou­vent en charge d’enfants, sol­li­ci­tées d’un côté par le tra­vail et de l’autre pas la chose domes­tique : c’est ici qu’est née ladite « charge men­tale ». Il existe doré­na­vant toute une indus­trie de la pro­créa­tion. Cette indus­trie a fait mon­ter au zénith l’idée de « l’enfant zéro défaut[9] », comme l’indique Éric Laurent, qui cor­res­pond rare­ment à la réa­li­té à laquelle se heurte le désir des parents qui les pousse à pro­créer. Cela les met par­fois dans une posi­tion de deman­der qu’on le leur répare. C’est par­fois à l’occasion des pre­miers entre­tiens qu’ils mesurent en par­lant le coût sub­jec­tif d’avoir vou­lu un enfant : il y a là un pro­ces­sus qui se réa­lise ou pas, s’accompagne ou pas. L’enfant d’aujourd’hui fait la com­po­si­tion ou la recom­po­si­tion de la famille. Mais lorsque l’enfant est ain­si situé comme un objet avec tous ces défauts, faire famille ne devient pas vrai­ment désirable.

 

Faire famille, ou jouir

Mesurons la consé­quence impor­tante de cette pri­mau­té de la jouis­sance. Ce réel au prin­cipe même de la famille a pour consé­quence « que “famille” n’est plus un signi­fiant don­né à l’avance en tant qu’inscrit dans le sym­bo­lique, que ce soit par la filia­tion ou par l’alliance. Cette ins­crip­tion est la part qui revient à cha­cun des par­lêtres, en tant qu’il fait ou non exis­ter la fonc­tion signi­fiante de la famille là où s’impose sa fonc­tion de jouis­sance, cette dis­jonc­tion fai­sant sou­vent venir au pre­mier plan la fonc­tion ima­gi­naire de la famille[10]».

Ceci signi­fie qu’aujourd’hui cha­cun des par­lêtres qui vit sous le même toit est divi­sé entre faire vivre la famille par la parole et se vouer à sa jouis­sance propre. Cette alter­na­tive montre que la famille n’est plus une don­née pre­mière : à l’instar de faire couple, on fait famille. Cela par­ti­cipe d’un mou­ve­ment plus géné­ral que Jacques-Alain Miller et Éric Laurent ont abor­dé dans un cours de l’orientation laca­nienne sous l’accent de « L’Autre qui n’existe pas[11],» il faut ajou­ter : « préalablement ».

Ce n’est pas parce qu’il y a des enfants et des parents qu’une famille existe, ce que l’on constate fré­quem­ment dans cer­taines ins­ti­tu­tions où la famille comme for­ma­tion humaine n’est pas là pour « réfré­ner la jouis­sance[12]». Le der­nier livre de Christine Angot, Voyage dans l’Est, l’illustre, lorsqu’elle demande à celui dont elle veut qu’il soit son père, afin d’être sa fille, de ne pas abu­ser d’elle ce wee­kend. Ce à quoi il ne consent pas, refu­sant par-là qu’elle soit sa fille[13].

L’angoisse et l’objet

C’est dans l’écart entre le désir de faire famille et le fait de jouir que se loge, nous dit D. Roy, la fonc­tion ima­gi­naire de la famille, point d’appel du coa­ching de tout poil : rabat­te­ment des ver­tus de la trans­cen­dance signi­fiante sur le com­por­te­ment et réduc­tion de l’enfant à son cer­veau, à sa cog­ni­tion. Il écrit : « Se trouve ain­si occul­té, dans cette zone d’aliénation signi­fiante, ce qui cir­cule comme désir et ce qui se dépose de jouis­sance en jeu, pour cha­cun des par­te­naires. C’est en effet sur cette inter­sec­tion que se fonde le moindre pro­ces­sus de sépa­ra­tion. […] Il y va de la pos­si­bi­li­té pour un enfant de déchif­frer les coor­don­nées de la place qu’il occupe pour ses parents comme “cause de leur désir” et comme “déchet de leurs jouis­sances”[14]».

Roy fait ain­si valoir une fonc­tion de l’objet que l’on peut aus­si bien abor­der sous l’angle du Fort/Da que sous celui de l’angoisse. L’objet quand on parle est tou­jours en rap­port au manque. C’est l’objet qui cause, à entendre dans son équi­voque : on veut dire, on dit, il reste à dire donc on dit à nou­veau. L’existence n’est rien d’autre qu’une conver­sa­tion conti­nue. Il arrive sou­vent dans la conver­sa­tion avec les autres de l’enfant qu’un élé­ment ne soit pas aper­çu : il s’agit de l’angoisse, qui est cette autre approche de l’objet. L’enfant se trouve dans l’angoisse, dans la terre, comme le signale D. Roy : « la ter­reur » est ter­ro­ri­sée. Les peurs d’enfants sont régu­liè­re­ment occul­tées. D’abord par la pho­bie, comme dans le cas Hans, mais celle-ci peut prendre dif­fé­rentes formes, dont celle de ces ado­les­cents qui ne peuvent plus sor­tir de chez eux. Peut-être ici faudrait-il faire une cli­nique dif­fé­ren­tielle entre la pho­bie comme plaque tour­nante de la névrose et les errances psy­cho­tiques qui trouvent à se loger sous le toit fami­lial ou à se fixer par un toxique, par­fois les deux.

Alors, chif­fon­ner les mots a son impor­tance. Par exemple pour les mots « drogue » ou « reli­gion », cela per­met de les démi­ner, de les déli­bi­di­na­li­ser, car ce sont des mots qui sont davan­tage en connexion avec le corps. « Ça consiste à se ser­vir d’un mot pour un autre usage que celui pour lequel il est fait, on le chif­fonne un peu, et c’est dans ce chif­fon­nage que réside son effet opé­ra­toire[15]». Parfois, il s’agit de pas­ser par d’autres res­sorts de la langue qui consent aux opé­ra­tions de la méta­phore et de méto­ny­mie, comme le fait Hans. Ce sont deux orien­ta­tions pro­po­sées par D. Roy.

L’objet dont il s’agit dans l’expérience ana­ly­tique est un objet imma­té­riel et pour­tant bien réel, alors que les objets de la consom­ma­tion ont une réa­li­té, mais demeurent très vir­tuels. Cet objet ne se situe pas dans le champ de l’utilité, dans le champ phy­sique. Et chez l’être humain, si cela ne se situe pas dans le champ de l’utilité, cela a donc à voir avec le champ de la jouis­sance. Il y a beau­coup d’objets humains dans ce champ. Un beau tableau, par exemple, est le tru­che­ment par lequel vous sur­gis­sez comme objet, où vous êtes un regard. Notons au pas­sage le fait qu’il faut arti­cu­ler l’objet au verbe être et non pas seule­ment au verbe avoir. Et Lacan, dans L’Angoisse dit ceci : « Là où vous dites je, c’est là, à pro­pre­ment par­ler, que, au niveau de l’inconscient, se situe a. À ce niveau, vous êtes a l’objet, et cha­cun sait que c’est ce qui est into­lé­rable[16] ». C’est sup­por­table dans le cadre apai­sant d’une expé­rience esthé­tique ou dans l’amour. Mais dans d’autres situa­tions, comme celle de l’enfant, être un objet, un objet qui n’est pas pré­cieux ou qui l’est trop, un objet à répa­rer, lais­sé tom­ber ou jamais lâché, c’est into­lé­rable. C’est pour­tant le sta­tut pri­mi­tif de l’enfant comme objet pou­vant venir satu­rer le fan­tasme de la mère : l’enfant doudou.

Donc concer­nant l’objet dans ses rap­ports à l’avoir et à l’être, Lacan ne dit pas que l’angoisse a un objet, il dit : « l’angoisse […] n’est pas sans objet[17]». Ce qu’il faut entendre c’est : l’angoisse n’a pas d’objet exté­rieur comme la peur ou la pho­bie. L’angoisse concerne l’être du sujet et se mani­feste quand il rejoint son sta­tut d’objet, quand corps et par­lant se dénouent.

La bévue contre la norme

Le texte d’orientation se clôt sur une pro­po­si­tion : sub­sti­tuer au para­digme du dys­fonc­tion­ne­ment, de l’erreur et du trouble, la notion de bévue, d’une-bévue, que Lacan intro­duit à la fin de son ensei­gne­ment. D. Roy lui donne un for­mi­dable empan. Il ne s’agit pas de pinailler si ceci ou cela est un acte man­qué ou un trouble dys. Il s’agit de consi­dé­rer que l’expérience humaine se meut tout entière dans la bévue. Que trouble, dys­fonc­tion­ne­ment, erreur n’existent que parce que des normes existent. Ces normes sont récentes, comme l’indique Lacan dans …ou pire : « Si la notion de nor­mal n’avait pas pris pareille exten­sion à la suite des acci­dents de l’histoire, l’analyse n’aurait jamais vu le jour. (…) Il n’y a pas de trace du mot norme nulle part dans le dis­cours antique. (…) Il faut quand même par­tir de là pour voir que le dis­cours de l’analyse n’est pas appa­ru par hasard. Il fal­lait qu’on en soit au der­nier état d’extrême urgence pour que ça sorte[18]». Il y a donc une res­pon­sa­bi­li­té du psy­cha­na­lyste à se défaire des pro­duc­tions de la psy­cho­lo­gie, cette grande façon­neuse de l’idéologie du moi moderne qui convient à la science et au capi­ta­lisme réunis, afin de retrou­ver le soc tran­chant de la décou­verte freu­dienne : celle de l’Unbewusst qui se tra­duit par « incons­cient », « bévue », qui joue sa par­tie avec la véri­té et le réel et non avec la norme.

Cela relève d’une posi­tion éthique du pra­ti­cien et, en der­nière ana­lyse, du désir de l’analyste, infor­mé que la bévue et le bafouillage[19] carac­té­risent fon­da­men­ta­le­ment la condi­tion humaine. Pourquoi ? Du fait de ces deux para­sites que sont le lan­gage et la jouis­sance. Dans le cabi­net de l’analyste, en séance, dans une ins­ti­tu­tion, c’est l’espace de la bévue qu’il faut ouvrir et pré­ser­ver. Cette nou­velle défi­ni­tion de l’inconscient par Lacan va de pair avec le nou­veau nom qu’il donne au sujet dans ces années-là : le sujet est corps par­lant. Voyez comme l’enfant dans sa vie quo­ti­dienne, en cer­tains lieux, n’est que corps : agi­té et donc à dis­ci­pli­ner. Combien l’idée de lui par­ler, de s’adresser à lui, de lui don­ner la parole est loin d’être évi­dente. L’analyste trouve ici sa place : accueillir le corps par­lant, accu­ser récep­tion de la bévue avec res­pect. Mais aus­si, de la bonne manière, par l’interprétation, indi­quer « à l’Autre qu’il convient d’apprendre à se tenir. Quand cet Autre est inco­hé­rent et déchi­ré, quand il laisse le sujet sans bous­sole et sans iden­ti­fi­ca­tion[20]».

 

[*] Zuliani É, confé­rence du 18 octobre 2021 à Nantes dans le cadre des acti­vi­tés du Centre d’Étude et de Recherche sur l’Enfant dans le Discours Analytique.

[1] Paragraphe ajou­té le 10 sep­tembre 2022.

[2] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIV, « L’insu que sait de l’Une bévue s’aile à mourre », leçon du 14 décembre 1976, Ornicar ?, n°12/13, décembre 1977, p. 14.

[3] Lacan J., « Les com­plexes fami­liaux dans la for­ma­tion de l’individu », Autres écrits, Seuil, Paris, 2001, p 23.

[4] Lacan J., « Note sur le père », La cause du désir, n°89, jan­vier 2015, p. 8.

[5] Lacan J., « Les com­plexes fami­liaux… » op. cit.

[6] Lacan J, « Note sur l’enfant », Autres écrits, Seuil, Paris, 2001, p. 373.

[7] Lacan J., Ibid.

[8] Lacan J., « Réponse au com­men­taire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 388.

[9] Laurent É., « Cómo criar a los niños », 2008, dis­po­nible sur inter­net.

[10] Roy D., « Parents exas­pé­rés – Enfants ter­ribles », Texte d’orientation des 7e jour­nées de l’Institut psy­cha­na­ly­tiques de l’enfant, dis­po­nible sur inter­net.

[11] Miller J.-A., Laurent É., « L’Autre qui n’existe pas et ses comi­tés d’éthiques », ensei­gne­ment pro­non­cé dans le cadre du dépar­te­ment de psy­cha­na­lyse de l’université Paris 8, 1996–1997, inédit.

[12]  Lacan J., « Allocution sur les psy­choses de l’enfant », Autres écrits, Seuil, Paris, 2001, p 364.

[13] Christine Angot, Voyage dans l’Est, Flammarion, 2021, p. 180.

[14] Roy D., « Parents exas­pé­rés – Enfants ter­ribles », op. cit.

[15] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIV, « L’insu que sait de l’Une Bévue s’aile à mourre », op. cit, p. 21.

[16] Lacan J., Le Séminaire, livre X, L’angoisse, texte éta­bli par J.-A. Miller, p. 122–123.

[17] Ibid, p. 185.

[18]  Lacan J., Le sémi­naire, livre XIX, …ou pire, texte éta­bli par J.-A. Miller, p. 71.

[19]  Cf. Lacan J., « Le mal­en­ten­du », « Dissolution », Aux confins du sémi­naire, Texte éta­bli par J.-A. Miller, Navarin Éditeur, 2021.

[20] Miller J.-A., « L’enfant et le savoir », texte d’orientation à la 1e jour­née de l’institut psy­cha­na­ly­tique de l’enfant, Peurs d’enfants, Navarin, 2011, p. 19.