Menu
Zappeur JIE7

En famille : du bruit et des éclats*

image_pdfimage_print

Le film récent de Nanni Moretti, Tre pia­ni, explore la ques­tion de la famille, de la pater­ni­té, de la mater­ni­té, de l’enfant. Une scène retient l’attention pour ce qu’elle révèle de véri­té. Un ado­les­cent a com­mis l’irréparable : un acci­dent de voi­ture sous l’empire de l’alcool a entraî­né la mort d’une femme. On com­prend que cet enfant a tou­jours posé pro­blème. À un moment du film, aux prises avec ses parents, tous les deux magis­trats, il les inter­pelle dure­ment en leur deman­dant ce qu’ils ont fait de sa façon de vivre à lui. Il est vrai que dans une famille, quand l’enfant y paraît, il a déjà très tôt sa façon de vivre, his way, on pour­rait dire son mode de jouir. La chose est mécon­nue et pour­tant la famille n’est pas qu’affaire de lois et de règles[1].

 

Famille et transmission

Le texte d’orientation de Daniel Roy, « Parents exas­pé­rés – enfants ter­ribles », n’aborde pas la ques­tion de la famille par sa face sym­bo­lique, comme cela est sou­vent pris, mais par une inter­ro­ga­tion posée par Lacan en 1976 : « Est-il oui ou non fon­dé ce rap­port de l’enfant aux parents ?[2] ». Cette ques­tion ouvre des pers­pec­tives concer­nant le carac­tère réel des rap­ports parents-enfants. En un autre temps, elle aurait été consi­dé­rée comme incon­grue, parce que la struc­ture sym­bo­lique de la famille était une don­née pre­mière, elle exis­tait préa­la­ble­ment comme réponse « natu­relle » au pro­blème de la transmission.

Cette inter­ro­ga­tion de Lacan à la fin de son ensei­gne­ment per­met d’appréhender en quoi le sym­bo­lique a long­temps été consi­dé­ré comme le « natu­rel » de la reli­gion, ce que la fin du XIXe siècle est venu décons­truire et dénu­der. Cette col­lu­sion de natu­rel et de sym­bo­lique s’est aper­çue lors des mou­ve­ments à pro­pos de la loi sur le mariage pour tous : cer­tains reli­gieux et cer­tains laca­niens se don­nant la main pour dire non à ce mariage pour tous, au nom de la nature des choses pour les uns et du sym­bo­lique pour les autres. Pourtant Freud, puis Lacan – dès « Les com­plexes fami­liaux…[3]» – constatent un dérè­gle­ment du sym­bo­lique : la famille est loin d’être natu­relle, car elle ne tient que par l’efficace du sym­bo­lique, dont la figure prin­ci­pale, celle du père, décline, s’évapore[4] – ce dont Lacan n’est pas nos­tal­gique. Notons qu’aujourd’hui, les signi­fiants père et mère sont rem­pla­cés par celui de parent.

Aussi, poser cette ques­tion du lien de l’enfant aux parents revient à se deman­der ce qui fonde réel­le­ment, et non uni­que­ment sym­bo­li­que­ment, un lien de paren­té. Lacan, dans ses pre­miers Séminaires, révèle l’algorithme qui anime la famille et le for­ma­lise ain­si : Le désir de l’homme, c’est le désir de l’Autre.

On peut donc dire que le déclin du patriar­cat est allé de pair avec la mise en avant du désir, désir qui dépend de celui de l’Autre, désir que l’Autre trans­met en toute incons­cience, à son insu dans une bévue – nous y revien­drons. Finalement, c’est la trans­mis­sion qui est un réel, un « rési­du » pour le dire avec les mots de Lacan dans « Les com­plexes fami­liaux[5] » et dans sa « Note sur l’enfant[6] ». La famille, elle, varie. En effet, en 1969, au moment où sont ten­tées des vies com­mu­nau­taires uto­piques – c’est-à-dire des alter­na­tives à la famille dont on veut la dis­pa­ri­tion –, Lacan écrit : « La fonc­tion de rési­du que sou­tient (et du même coup main­tient) la famille conju­gale dans l’évolution des socié­tés, met en valeur l’irréductible d’une trans­mis­sion […] qui est d’une consti­tu­tion sub­jec­tive, impli­quant la rela­tion à un désir qui ne soit pas ano­nyme[7] ».

Le réel n’attend pas

« Le réel n’attend pas, et nom­mé­ment pas le sujet, puisqu’il n’attend rien de la parole. Mais il est là, iden­tique à son exis­tence, bruit où l’on peut tout entendre, et prêt à sub­mer­ger de ses éclats ce que le “prin­cipe de réa­li­té” y construit sous le nom de monde exté­rieur[8] ».

Cette phrase rend compte de ce qui se passe dans une pra­tique de la psy­cha­na­lyse auprès d’enfants et en ins­ti­tu­tion. Le sujet dont parle Lacan, sujet de l’inconscient, n’est pas pre­mier. Ce qui existe, qui est pre­mier, c’est un réel, un symp­tôme qui se pré­sente sous sa face réelle qui fait signe et non signi­fiant, dans une cer­taine urgence dont témoignent les moments de crise faits de bruit et d’éclats, pro­duc­tions hau­te­ment humaines. Donc à la fois ça urge, on n’attend pas pour rece­voir, et en même temps le sujet de l’inconscient n’est pas consti­tué : il faut le faire adve­nir. Comment ? Par l’interprétation, pas par le trans­fert. Lorsque l’analyste ren­contre un enfant pour la pre­mière fois, par­fois avec ses parents ou son parent, les bruits et les éclats qui nous sont rap­por­tés témoignent d’un réel de la jouis­sance de cha­cun. En effet, ils ne viennent pas por­teurs d’une plainte en bonne et due forme, rédi­gée, arti­cu­lée, argu­men­tée. Les choses ne sont même pas struc­tu­rées selon les termes d’un conflit. C’est avec la ren­contre avec un ana­lyste qu’une arti­cu­la­tion de ce que cha­cun ren­contre commence.

L’enfant aujourd’hui

L’enfant d’aujourd’hui est un enfant seul, confron­té à une soli­tude, subis­sant en cela l’individualisme de notre époque. Le témoi­gnage de cette soli­tude se tra­duit par la plainte sou­vent émise de l’ennui, porte de l’angoisse. Les femmes sont seules aus­si, sou­vent en charge d’enfants, sol­li­ci­tées d’un côté par le tra­vail et de l’autre pas la chose domes­tique : c’est ici qu’est née ladite « charge men­tale ». Il existe doré­na­vant toute une indus­trie de la pro­créa­tion. Cette indus­trie a fait mon­ter au zénith l’idée de « l’enfant zéro défaut[9] », comme l’indique Éric Laurent, qui cor­res­pond rare­ment à la réa­li­té à laquelle se heurte le désir des parents qui les pousse à pro­créer. Cela les met par­fois dans une posi­tion de deman­der qu’on le leur répare. C’est par­fois à l’occasion des pre­miers entre­tiens qu’ils mesurent en par­lant le coût sub­jec­tif d’avoir vou­lu un enfant : il y a là un pro­ces­sus qui se réa­lise ou pas, s’accompagne ou pas. L’enfant d’aujourd’hui fait la com­po­si­tion ou la recom­po­si­tion de la famille. Mais lorsque l’enfant est ain­si situé comme un objet avec tous ces défauts, faire famille ne devient pas vrai­ment désirable.

 

Faire famille, ou jouir

Mesurons la consé­quence impor­tante de cette pri­mau­té de la jouis­sance. Ce réel au prin­cipe même de la famille a pour consé­quence « que “famille” n’est plus un signi­fiant don­né à l’avance en tant qu’inscrit dans le sym­bo­lique, que ce soit par la filia­tion ou par l’alliance. Cette ins­crip­tion est la part qui revient à cha­cun des par­lêtres, en tant qu’il fait ou non exis­ter la fonc­tion signi­fiante de la famille là où s’impose sa fonc­tion de jouis­sance, cette dis­jonc­tion fai­sant sou­vent venir au pre­mier plan la fonc­tion ima­gi­naire de la famille[10]».

Ceci signi­fie qu’aujourd’hui cha­cun des par­lêtres qui vit sous le même toit est divi­sé entre faire vivre la famille par la parole et se vouer à sa jouis­sance propre. Cette alter­na­tive montre que la famille n’est plus une don­née pre­mière : à l’instar de faire couple, on fait famille. Cela par­ti­cipe d’un mou­ve­ment plus géné­ral que Jacques-Alain Miller et Éric Laurent ont abor­dé dans un cours de l’orientation laca­nienne sous l’accent de « L’Autre qui n’existe pas[11],» il faut ajou­ter : « préalablement ».

Ce n’est pas parce qu’il y a des enfants et des parents qu’une famille existe, ce que l’on constate fré­quem­ment dans cer­taines ins­ti­tu­tions où la famille comme for­ma­tion humaine n’est pas là pour « réfré­ner la jouis­sance[12]». Le der­nier livre de Christine Angot, Voyage dans l’Est, l’illustre, lorsqu’elle demande à celui dont elle veut qu’il soit son père, afin d’être sa fille, de ne pas abu­ser d’elle ce wee­kend. Ce à quoi il ne consent pas, refu­sant par-là qu’elle soit sa fille[13].

L’angoisse et l’objet

C’est dans l’écart entre le désir de faire famille et le fait de jouir que se loge, nous dit D. Roy, la fonc­tion ima­gi­naire de la famille, point d’appel du coa­ching de tout poil : rabat­te­ment des ver­tus de la trans­cen­dance signi­fiante sur le com­por­te­ment et réduc­tion de l’enfant à son cer­veau, à sa cog­ni­tion. Il écrit : « Se trouve ain­si occul­té, dans cette zone d’aliénation signi­fiante, ce qui cir­cule comme désir et ce qui se dépose de jouis­sance en jeu, pour cha­cun des par­te­naires. C’est en effet sur cette inter­sec­tion que se fonde le moindre pro­ces­sus de sépa­ra­tion. […] Il y va de la pos­si­bi­li­té pour un enfant de déchif­frer les coor­don­nées de la place qu’il occupe pour ses parents comme “cause de leur désir” et comme “déchet de leurs jouis­sances”[14]».

Roy fait ain­si valoir une fonc­tion de l’objet que l’on peut aus­si bien abor­der sous l’angle du Fort/Da que sous celui de l’angoisse. L’objet quand on parle est tou­jours en rap­port au manque. C’est l’objet qui cause, à entendre dans son équi­voque : on veut dire, on dit, il reste à dire donc on dit à nou­veau. L’existence n’est rien d’autre qu’une conver­sa­tion conti­nue. Il arrive sou­vent dans la conver­sa­tion avec les autres de l’enfant qu’un élé­ment ne soit pas aper­çu : il s’agit de l’angoisse, qui est cette autre approche de l’objet. L’enfant se trouve dans l’angoisse, dans la terre, comme le signale D. Roy : « la ter­reur » est ter­ro­ri­sée. Les peurs d’enfants sont régu­liè­re­ment occul­tées. D’abord par la pho­bie, comme dans le cas Hans, mais celle-ci peut prendre dif­fé­rentes formes, dont celle de ces ado­les­cents qui ne peuvent plus sor­tir de chez eux. Peut-être ici faudrait-il faire une cli­nique dif­fé­ren­tielle entre la pho­bie comme plaque tour­nante de la névrose et les errances psy­cho­tiques qui trouvent à se loger sous le toit fami­lial ou à se fixer par un toxique, par­fois les deux.

Alors, chif­fon­ner les mots a son impor­tance. Par exemple pour les mots « drogue » ou « reli­gion », cela per­met de les démi­ner, de les déli­bi­di­na­li­ser, car ce sont des mots qui sont davan­tage en connexion avec le corps. « Ça consiste à se ser­vir d’un mot pour un autre usage que celui pour lequel il est fait, on le chif­fonne un peu, et c’est dans ce chif­fon­nage que réside son effet opé­ra­toire[15]». Parfois, il s’agit de pas­ser par d’autres res­sorts de la langue qui consent aux opé­ra­tions de la méta­phore et de méto­ny­mie, comme le fait Hans. Ce sont deux orien­ta­tions pro­po­sées par D. Roy.

L’objet dont il s’agit dans l’expérience ana­ly­tique est un objet imma­té­riel et pour­tant bien réel, alors que les objets de la consom­ma­tion ont une réa­li­té, mais demeurent très vir­tuels. Cet objet ne se situe pas dans le champ de l’utilité, dans le champ phy­sique. Et chez l’être humain, si cela ne se situe pas dans le champ de l’utilité, cela a donc à voir avec le champ de la jouis­sance. Il y a beau­coup d’objets humains dans ce champ. Un beau tableau, par exemple, est le tru­che­ment par lequel vous sur­gis­sez comme objet, où vous êtes un regard. Notons au pas­sage le fait qu’il faut arti­cu­ler l’objet au verbe être et non pas seule­ment au verbe avoir. Et Lacan, dans L’Angoisse dit ceci : « Là où vous dites je, c’est là, à pro­pre­ment par­ler, que, au niveau de l’inconscient, se situe a. À ce niveau, vous êtes a l’objet, et cha­cun sait que c’est ce qui est into­lé­rable[16] ». C’est sup­por­table dans le cadre apai­sant d’une expé­rience esthé­tique ou dans l’amour. Mais dans d’autres situa­tions, comme celle de l’enfant, être un objet, un objet qui n’est pas pré­cieux ou qui l’est trop, un objet à répa­rer, lais­sé tom­ber ou jamais lâché, c’est into­lé­rable. C’est pour­tant le sta­tut pri­mi­tif de l’enfant comme objet pou­vant venir satu­rer le fan­tasme de la mère : l’enfant doudou.

Donc concer­nant l’objet dans ses rap­ports à l’avoir et à l’être, Lacan ne dit pas que l’angoisse a un objet, il dit : « l’angoisse […] n’est pas sans objet[17]». Ce qu’il faut entendre c’est : l’angoisse n’a pas d’objet exté­rieur comme la peur ou la pho­bie. L’angoisse concerne l’être du sujet et se mani­feste quand il rejoint son sta­tut d’objet, quand corps et par­lant se dénouent.

La bévue contre la norme

Le texte d’orientation se clôt sur une pro­po­si­tion : sub­sti­tuer au para­digme du dys­fonc­tion­ne­ment, de l’erreur et du trouble, la notion de bévue, d’une-bévue, que Lacan intro­duit à la fin de son ensei­gne­ment. D. Roy lui donne un for­mi­dable empan. Il ne s’agit pas de pinailler si ceci ou cela est un acte man­qué ou un trouble dys. Il s’agit de consi­dé­rer que l’expérience humaine se meut tout entière dans la bévue. Que trouble, dys­fonc­tion­ne­ment, erreur n’existent que parce que des normes existent. Ces normes sont récentes, comme l’indique Lacan dans …ou pire : « Si la notion de nor­mal n’avait pas pris pareille exten­sion à la suite des acci­dents de l’histoire, l’analyse n’aurait jamais vu le jour. (…) Il n’y a pas de trace du mot norme nulle part dans le dis­cours antique. (…) Il faut quand même par­tir de là pour voir que le dis­cours de l’analyse n’est pas appa­ru par hasard. Il fal­lait qu’on en soit au der­nier état d’extrême urgence pour que ça sorte[18]». Il y a donc une res­pon­sa­bi­li­té du psy­cha­na­lyste à se défaire des pro­duc­tions de la psy­cho­lo­gie, cette grande façon­neuse de l’idéologie du moi moderne qui convient à la science et au capi­ta­lisme réunis, afin de retrou­ver le soc tran­chant de la décou­verte freu­dienne : celle de l’Unbewusst qui se tra­duit par « incons­cient », « bévue », qui joue sa par­tie avec la véri­té et le réel et non avec la norme.

Cela relève d’une posi­tion éthique du pra­ti­cien et, en der­nière ana­lyse, du désir de l’analyste, infor­mé que la bévue et le bafouillage[19] carac­té­risent fon­da­men­ta­le­ment la condi­tion humaine. Pourquoi ? Du fait de ces deux para­sites que sont le lan­gage et la jouis­sance. Dans le cabi­net de l’analyste, en séance, dans une ins­ti­tu­tion, c’est l’espace de la bévue qu’il faut ouvrir et pré­ser­ver. Cette nou­velle défi­ni­tion de l’inconscient par Lacan va de pair avec le nou­veau nom qu’il donne au sujet dans ces années-là : le sujet est corps par­lant. Voyez comme l’enfant dans sa vie quo­ti­dienne, en cer­tains lieux, n’est que corps : agi­té et donc à dis­ci­pli­ner. Combien l’idée de lui par­ler, de s’adresser à lui, de lui don­ner la parole est loin d’être évi­dente. L’analyste trouve ici sa place : accueillir le corps par­lant, accu­ser récep­tion de la bévue avec res­pect. Mais aus­si, de la bonne manière, par l’interprétation, indi­quer « à l’Autre qu’il convient d’apprendre à se tenir. Quand cet Autre est inco­hé­rent et déchi­ré, quand il laisse le sujet sans bous­sole et sans iden­ti­fi­ca­tion[20]».

 

[*] Zuliani É, confé­rence du 18 octobre 2021 à Nantes dans le cadre des acti­vi­tés du Centre d’Étude et de Recherche sur l’Enfant dans le Discours Analytique.

[1] Paragraphe ajou­té le 10 sep­tembre 2022.

[2] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIV, « L’insu que sait de l’Une bévue s’aile à mourre », leçon du 14 décembre 1976, Ornicar ?, n°12/13, décembre 1977, p. 14.

[3] Lacan J., « Les com­plexes fami­liaux dans la for­ma­tion de l’individu », Autres écrits, Seuil, Paris, 2001, p 23.

[4] Lacan J., « Note sur le père », La cause du désir, n°89, jan­vier 2015, p. 8.

[5] Lacan J., « Les com­plexes fami­liaux… » op. cit.

[6] Lacan J, « Note sur l’enfant », Autres écrits, Seuil, Paris, 2001, p. 373.

[7] Lacan J., Ibid.

[8] Lacan J., « Réponse au com­men­taire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 388.

[9] Laurent É., « Cómo criar a los niños », 2008, dis­po­nible sur inter­net.

[10] Roy D., « Parents exas­pé­rés – Enfants ter­ribles », Texte d’orientation des 7e jour­nées de l’Institut psy­cha­na­ly­tiques de l’enfant, dis­po­nible sur inter­net.

[11] Miller J.-A., Laurent É., « L’Autre qui n’existe pas et ses comi­tés d’éthiques », ensei­gne­ment pro­non­cé dans le cadre du dépar­te­ment de psy­cha­na­lyse de l’université Paris 8, 1996–1997, inédit.

[12]  Lacan J., « Allocution sur les psy­choses de l’enfant », Autres écrits, Seuil, Paris, 2001, p 364.

[13] Christine Angot, Voyage dans l’Est, Flammarion, 2021, p. 180.

[14] Roy D., « Parents exas­pé­rés – Enfants ter­ribles », op. cit.

[15] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIV, « L’insu que sait de l’Une Bévue s’aile à mourre », op. cit, p. 21.

[16] Lacan J., Le Séminaire, livre X, L’angoisse, texte éta­bli par J.-A. Miller, p. 122–123.

[17] Ibid, p. 185.

[18]  Lacan J., Le sémi­naire, livre XIX, …ou pire, texte éta­bli par J.-A. Miller, p. 71.

[19]  Cf. Lacan J., « Le mal­en­ten­du », « Dissolution », Aux confins du sémi­naire, Texte éta­bli par J.-A. Miller, Navarin Éditeur, 2021.

[20] Miller J.-A., « L’enfant et le savoir », texte d’orientation à la 1e jour­née de l’institut psy­cha­na­ly­tique de l’enfant, Peurs d’enfants, Navarin, 2011, p. 19.

Podcast
Vers la JIE7
Actualités
Affiche de la journée

Inscrivez-vous pour recevoir le Zapresse (les informations) et le Zappeur (la newsletter)

Le bulletin d’information qui vous renseigne sur les événements de l’Institut Psychanalytique de l’Enfant et des réseaux « Enfance » du Champ freudien, en France et en Belgique et Suisse francophone

La newsletter

Votre adresse email est utilisée uniquement pour vous envoyer nos newsletters et informations concernant les activités de l’Institut Psychanalytique de l’Enfant et du Champ freudien.