Étude et recherche

Daniel Roy invi­tait à reprendre, concer­nant l’enfant violent, les deux lois d’ordre dia­lec­tique que Lacan dégage dans son Allocution sur les psy­choses de l’enfant :

Dans un livre récem­ment paru, Les enfants de la socié­té liquide[1]Bauman Z. et Leoncini Th., Les enfants de la socié­té liquide, Paris, Fayard, coll. Sciences

Il y a une cer­taine vio­lence du sym­bo­lique condui­sant les pro­fes­sion­nels à hési­ter, à bon escient, à épin­gler le tout-petit du signi­fiant « violent », comme en

Le Zappeur mène l’enquête auprès des pro­fes­sion­nels qui accom­pagnent les très jeunes enfants dans les lieux d’accueil. Nous les avons ren­con­trés avec quelques ques­tions : où

Comment l’expression « enfants vio­lents » résonne-t-elle pour les pro­fes­sion­nels d’école mater­nelle ? Une conver­sa­tion a eu lieu entre des inter­ve­nants d’une ins­ti­tu­tion pari­sienne de la FIPA[1]Le CLAP-Passage

Eléa a une place à part sur son groupe de moyens-grands. Elle se dis­tingue en pré­le­vant avec une cer­taine vio­lence les objets des autres enfants :

Ce n’est pas l’enfant qui est violent, c’est la pul­sion : illus­tra­tion par les scènes de la vie en crèche où l’inconscient fuse comme une étoile

Loin d’un illu­soire « monde des bisou­nours », la pra­tique auprès des tout-petits nous met devant la radi­ca­li­té de la façon dont l’enfant se trouve « pris dans

« Tenir jusqu’à l’aube », la chèvre de Monsieur Seguin se le répète durant toute la nuit alors qu’elle livre avec le loup un duel qu’elle sait

« Pince-mi et pince-moi sont sur un bateau, Pince-mi tombe à l’eau, qu’est-ce qui reste ? » Il arrive que la manière dont s’articule la demande de l’Autre